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SAVEZ-VOUS QUE

« Cette icône est d’une structure admirable… une vraie page d’évangile ».
Sœur Jeanne Blais

Légende

Cette icône remonte à la plus haute antiquité. La tradition rapporte que pour conserver les traits inoubliables de la Mère de Jésus et pour la consolation présente et future de tous ses enfants de la terre, l’évangéliste saint Luc aurait peint de son vivant le portrait de Marie. Quand on présenta à Marie cette reproduction, inspirée sans doute d’en haut, elle aurait proféré cette ample bénédiction : « Toujours ma faveur accompagnera cette image ».

Vers le 14e siècle, ce tableau fut malheureusement détruit à la suite de guerre et de persécutions. Heureusement, des copies avaient franchi les frontières. Il est donc vraisemblable qu’une des copies ait immigrée dans l’île de Crête et soit devenue le modèle qu’un moine artiste aurait eu sous ses yeux pour peindre cette madone de saint Luc.

Elle serait parvenue à Rome en 1480. L’histoire raconte qu’elle aurait appartenu à un riche marchand crétois qui, en voyage vers Rome mais se sentant proche de la mort la confia à un ami. L’épouse de cet ami garda ce tableau qui lui plaisait, jusqu’à ce que la Vierge apparaisse. Elle lui fit savoir qu’elle voulait être honorée sous le vocable de « Notre-Dame du Perpétuel Secours » et désigna l’endroit où elle voulait que la sainte icône fût exposée : l’église Saint-Matthieu, sur le Mont Esquilin, toute proche de la Basilique de Sainte Marie Majeure, et desservie par les moines de Saint Augustin. Elle y fut placée avec de grands honneurs en 1499 et y demeura pendant trois siècles, objet d’une grande vénération.

Elle disparut pendant la Révolution française en 1798 lorsque l’église Saint Matthieu fut détruite. On la redécouvrit en 1863 et le Pape Pie IX la confia aux Rédemptoristes avec mission de la faire connaître. Ils la placèrent alors dans l’église Saint-Alphonse nouvellement construite sur le site de l’église Saint-Matthieu.

 Description

L’image de la Madone s’est transformée en madone douloureuse et est devenue l’icône de la Passion.

Jésus-enfant est assit sur le bras gauche de sa mère. Soudain, il est saisi par une vision de ses futures souffrances. Les archanges Michel et Gabriel lui apparaissent. Ce dernier lui montre la croix et les 4 clous. L’archange Michel lui présente la lance, l’éponge et le calice. L’Enfant-Dieu regarde plein d’effroi. Tout en considérant la vision, son jeune corps se penche vers sa mère et ses doigts saisissent avidement la main maternelle. Marie a deviné la vision. De toute sa chaleur maternelle, elle saisit les petites mains de son fils. Marie incline la tête vers Jésus pendant qu’un nuage de tristesse passe sur son visage. La douleur de son fils et sa propre souffrance n’en font qu’une. L’une de ses sandales s’est détachée. C’est là un vieux symbole attestant qu’il ne revendiquera pas ce qui serait pourtant son droit, mais qu’il laissera libre cours à sa miséricorde.

En se réfugiant dans les bras de sa Mère, Jésus nous apprend que ce cœur maternel est notre refuge assuré, perpétuellement offert à nos craintes et à nos afflictions.

Ô Très Sainte Vierge Marie, qui, pour nous inspirer une confiance sans bornes,
avez voulu prendre le nom si doux de Mère du Perpétuel-Secours,
je vous supplie de me secourir en tout temps et en tout lieu :
dans mes tentations, après mes chutes, dans mes difficultés,
dans toutes les misères de la vie
et surtout au moment de ma mort.

Donnez-moi, ô charitable Mère, la pensée et l’habitude de recourir toujours à vous,
car je suis sûr que, si je vous invoque fidèlement,
vous serez fidèle à me secourir.

Procurez-moi donc cette grâce des grâces :
la grâce de vous prier sans cesse et avec la confiance d’un enfant,
afin que, par la vertu de cette prière fidèle,
j’obtienne votre Perpétuel Secours et la persévérance finale.

Bénissez-moi, ô tendre et secourable mère,
et priez pour moi, maintenant et à l’heure de ma mort.

Ainsi soit-il !