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VIRGINIE FOURNIER 1918-2018

Dans la gloire éternelle depuis cent ans mais encore bien vivante dans nos cœurs 1918-2018

Quel est donc ce parfum subtil et délicat qui embaumes nos montagnes depuis 1892 ?
Quel est donc ce parfum qui répand ses effluves sur des terres étrangères depuis 1948 ?
On peut en découvrir le mystère en fréquentant les sous-bois de Saint-Damien.
Il émane d’une petite fleur cachée entre roches et broussailles,
dont les flagrances ont des odeurs d’humilité, de courage, de simplicité, du don de soi,
et d’un grand amour pour les pauvres, les petits, les malades et les miséreux.
Voilà l’image de notre vénérée fondatrice à qui nous attribuons affectueusement le nom de : Violette de nos montagnes.

La divine Providence façonne en secret, à des centaines de kilomètres de distance,
l’âme de deux êtres totalement différents et inconnus l’un de l’autre,
mais qu’elle destine à une œuvre commune.
Les événements interpellent aussi une religieuse de Jésus-Marie, du couvent de Saint-Gervais, mère Saint-Norbert, à un rôle déterminant, celui de provoquer la rencontre de deux élus qui auront à accomplir une mission impossible,
qui consiste à fonder une communauté religieuse
Avec rien et au milieu de rien…
Dans une petite paroisse de campagne, qui compte à peine 10 ans d’existence.

Mère Saint-Norbert connaissait Virginie en tant qu’ancienne élève de Lauzon.
Aussi, le curé de Saint-Damien, Joseph-Onésime Brousseau, ancien vicaire de Saint-Gervais.

On retrouve chez ces deux futurs fondateurs,
travaillés par la grâce, deux traits saillants:
La recherche passionnée de la volonté de Dieu
et une foi inébranlable en la divine Providence.

 N’est-ce pas le sceau de l’Esprit Saint qui les confirme dans cette mission commune ?

Julienne Gosselin, ndps