Le bras de Dieu ne s’est point raccourci Nous aurions bien des raisons de craindre, disait Mère St-Bernard (Virginie Fournier) dans une lettre écrite à sa mère le 2 avril 1893. Au point de vue humain, tout semble folie, extravagance et présomption, mais dites, chère mère, Notre-Seigneur ne s’est-il pas servi et n’a-t-il pas choisi ce qu’il y  avait de plus pauvre, de plus grossier que ses Apôtres pour en… Lire la suite »

Au lendemain de sa profession, Virginie écrit à sa sœur Hedwige: La voix du Maître a parlé et il a fallu obéir, Dieu sait bien pourquoi j’ai agi ainsi. Je suis sans inquiétude sur votre compte car le bon Maitre s’est chargé de vous tous, son secours et son assistance vous seront encore plus efficaces que ceux que je pouvais vous donner. Il veille sur vous avec un soin paternel…. Lire la suite »

Vient le moment solennel du 28 août 1892 où, devant l’image de Notre-Dame du Perpétuel Secours, Virginie fait la lecture de l’acte de consécration au nom des quatre nouvelles religieuses. Puis le Père Brousseau confère à ses filles spirituelles un nom nouveau. Désormais, Virginie Fournier, vous vous appellerez sœur Saint-Bernard. Au soir de ce 28 août 1892, mère Saint-Bernard écrit Deus Providebit ! Tel est le cri de foi et de… Lire la suite »

Le long chemin de l’exode conduit Virginie à Saint-Damien. Pour Virginie l’œuvre qu’on lui propose est un défi qui la dépasse. Le discernement n’est pas facile… Le combat se poursuit. Seigneur, est-ce bien ici que tu me veux ?… Laisser sa vielle mère et sa tante qui s’est usée pour la famille rend la décision pénible. Durant la messe, le père Brousseau entend dans son cœur : Ne la laisse pas… Lire la suite »