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BRIN D’HISTOIRE

Une belle histoire que celle de la mission au Village Huron de 1900 à 2004

 L’histoire commence en 1900, au mois d’août. Le curé Giroux de Saint-Ambroise de Loretteville demande à la supérieure générale des sœurs pour enseigner aux enfants hurons de la réserve de Lorrette. Sœurs Saint-Stanilas Kostka et Sainte-Jeanne-de-Chantal arrivent au Village Huron le 20 août 1900. Elles sont logées au couvent attenant à la chapelle huronne, une chapelle qui date de plus de 200 ans.

Dès le 24 septembre elles accueillent leur premier groupe d’élèves : 34 garçons et 38 filles. Elles enseignent aux enfants du primaires et elles visitent les malades. En 1907, un nouveau couvent est construit sur le côté sud du Boulevard Bastien. Puis en septembre 1949, les travaux commencent pour un autre couvent pouvant mieux répondre aux besoins des élèves et des sœurs.

1950: Jubilé d’or de l’arrivée des Sœurs de Notre-Dame du Perpétuel Secours au Village Huron. La reconnaissance des gens du village est grande et des liens de fraternité dans le village et avec la congrégation s’intensifient.

Les religieuses collaborent à la vie pastorale du milieu et au service de la liturgie et de l’entretien de l’église. En 1958-1959, l’évolution de l’éducation amène des changements. Les élèves de 5e, 6e et 7e année fréquentent les écoles de la Commission scolaire de Loretteville. Les professeurs doivent se recycler. De 1950 à 1982, l’enseignement au cours primaire se continue sous la direction des sœurs NDPS. En 1976, sœur Gemma Lavallée reste la seule religieuse affectée à l’enseignement. Elle y demeure jusqu’en 1989.

En 1980, sœur Gemma et sœur Clothilde Renaud ont l’immense joie de faire partie du groupe de Hurons et Huronnes qui iront à Rome pour la béatification de Katherine Tékakouita.

 

 

 

Le Foyer Prudent Sioui
Deux jeunes femmes de la famille Prudent Sioui, Luciana et Clara entrent dans la communauté. Malheureusement, elles décèdent après quelques années seulement de vie religieuse.

Toutefois, les liens entre la famille et la communauté perdurent. En 1967, un projet grandit dans le cœur des trois autres sœurs Flore, Elzire et Anne-Mariev. Elles désirent aménager leur maison pour accueillir les personnes âgées et confier la direction de ce petit foyer aux sœurs NDPS. Des démarches sont faites et le 3 janvier 1967, sœur Saint-Élie et sœur Marie Dolorès prennent charge du Foyer Prudent Sioui.

En 1971, après 4 ans de dévouement auprès des personnes âgées, la congrégation dut prendre la décision de retirer les sœurs à cause du manque de personnel.

Le Centre Marie-Dolores
En 1983, l’École Lorrette indienne devient un centre de dépannage et prend le nom de Centre Marie-Dolores, en reconnaissance à sœur Marie-Dolorès (sœur Clothilde Renaud) qui se dévouait depuis plusieurs années dans des activités pastorales et sociales au sein de la population huronne. Sœur Clothilde s’y donne à plein cœur. Elle aime les gens et se dévoue sans compter pour tous ceux et celles qui sont dans le besoin.

En 1995, le Centre Marie-Dolorès est remplacé par la Résidence Marcel Sioui et le centre de dépannage devient le Comptoir Agoshin

Les sœurs déménagent alors dans une autre demeure fournit par le Conseil de Bande. Sœurs Clothilde Renaud, Mariette Beaudet et Anne-Marie d’Astous poursuivent leur mission de présence et d’accueil jusqu’en 2004. Le vieillissement se fait sentir pour chacune. La maladie et le décès de sœur Clothilde sonne le glas d’une histoire d’amour avec les gens de Wendake. Elles n’ont plus la capacité de continuer. Elles partent le 3 novembre 2004. Pendant 104 ans les religieuses ont œuvré dans la communauté de Wendake dans l’enseignement des enfants, auprès des jeunes et des personnes âgées. Elles ont été un réconfort pour les malades et des personnes dans le besoin, une présence amoureuse et compatissante et perpétuel secours de Marie.

Voici un extrait d’un mot de reconnaissance adressé à sœurs Clothilde, Mariette et Anne-Marie, qui traduit bellement leur mission :

L’animation pastorale était d’amener les gens à prier quand ça allait mal, à chanter quand ça allait bien, de répondre sur le champ à un besoin, de trouver une réponse à un service demandé, de visiter un malade et lui apporter la communion, d’être l’intermédiaire entre le prêtre et la personne en quête de visite, de partager intensément le vécu des petits et des démunis.