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Supérieures générales depuis la fondation (suite)

Sœur Saint-Pierre-Célestin (Marie-Virginie Plante)
1940-1950

Ouverture à la mission ad extra

Discrète, simple, sympathique et cordiale, sœur Saint-Pierre-Célestin se caractérise par son audace. Conseillère générale en 1937, elle est élue supérieure générale en 1940.

Elle instaure l’École normale pour filles en 1941 ; elle ouvre sept couvents pour l’enseignement ainsi qu’une maison pour accueillir des dames pensionnaires. L’école ménagère de Sainte-Germaine fait partie de ses projets et la construction débute en 1948.

La plus importante de ses réalisations est l’ouverture à la mission ad extra. Elle établit la première mission en République dominicaine en 1948. Après son mandat de supérieure générale, elle demeure conseillère générale jusqu’en 1966.


Sœur Saint-Omer (Géraldine Lefebvre)
1950-1960

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Sommet

Chef de file, sœur Saint-Omer comprend, analyse les situations et sait soulever le dynamisme de ses sœurs. Elle prend charge de la Congrégation en 1950, en un temps de grande croissance des effectifs religieux et de rayonnement apostolique et missionnaire de la congrégation.

Durant cette décennie, 241 sœurs font profession dans la Congrégation. Les œuvres se multiplient : dix-huit nouvelles écoles, pour un total de 51 écoles paroissiales, l’école des arts familiaux, trois pavillons accueillant des jeunes en difficulté et six foyers pour personnes âgées.

L’essor missionnaire se poursuit avec des fondations dans deux pays de l’Afrique de l’Ouest en Haute Volta (Burkina Faso) : dans les villages de Manni en 1955, de Kantchari en 1958, et au Niger : à Doutchi en 1956 et à Niamey en 1959. En République dominicaine, dix missions s’ouvrent, l’œuvre des collèges commence et on établit un noviciat à Santiago.


Sœur Marie-de-la Salette (Alice Arteau)
1960-1966

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Stabilisation

Sereine et pondérée, sœur Marie-de-la-Salette agit après mûres réflexions. Respectée de ses sœurs elle sait gagner leur confiance.

La Révolution tranquille s’amorce et un vent de changements se prépare dans la communauté. Un ralentissement apostolique s’amorce au Québec, alors que la mission ad extra est en plein développement. Les œuvres se stabilisent. La nouvelle École normale ouvre ses portes et on accepte la charge de trois autres écoles. C’est un temps d’étude accéléré ! L’essoufflement commence à se faire sentir : on doit fermer six écoles et un foyer de personnes âgées.

Par ailleurs, la mission ad extra prend de l’ampleur. En République dominicaine, l’action apostolique s’étend dans cinq autres lieux du pays. À Niamey, la Congrégation répond à la demande du président de la République du Niger d’ouvrir un collège pour les filles.


Sœur Germaine Laliberté (sœur Thérèse-de-la-Sainte-Face)
1966-1972

Turbulence

Femme d’envergure, déterminée et audacieuse, sœur Germaine Laliberté obtient du Ministère de l’éducation, que l’École normale de Saint-Damien soit accessible aux garçons. Devenue supérieure générale en 1966, son règne en est un de turbulence communautaire. C’est l’heure du changement face à l’ouverture au monde et à l’adaptation communautaire et apostolique. La formation académique des religieuses prend une place importante dans l’administration de l’époque. La congrégation atteint son sommet démographique en 1968, avec 755 religieuses québécoises. La chute des effectifs est enclenchée.

Les changements politiques en matière d’éducation entraînent la disparition des Écoles normales. Le cours collégial succède au cours d’École normale. Les trois maisons d’enseignement ménager cessent d’exister. D’autres ajustements s’ensuivent. Quelques missions d’éducation, d’hospitalisation et de foyers de personnes âgées voient le jour, alors que douze missions se ferment au Québec. La mission ad extra progresse et la communauté accepte de collaborer à une œuvre d’enseignement au Burundi.

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