« Que sa sainte volonté soit faite.
Voilà ma devise quotidienne dans tout ce qui m’arrive ».
Virginie Fournier
Femme du long désir, Virginie attend 25 ans avant de réaliser son rêve. Après deux essais en communauté, elle embrasse la vie religieuse à 44 ans. Durant toutes ces années, elle ne cesse de chercher la volonté de Dieu. Son désir se creuse et « son âme s’établit dans la pauvreté », si bien qu’elle écrit en 1894 :
« La divine Providence ne conduit rien qu’à bonne fin, et plus la chose que l’on désire semble éloignée et digne d’être désirée, plus le bonheur de la posséder devient grand. »
Burinée par la maladie, les déceptions, les humiliations et les épreuves de toutes sortes, Virginie (Mère Saint-Bernard) ne cesse de vivre dans la main de Dieu. Peu importe le lieu où elle vit, peu importe le travail confié; ce qui est premier pour elle, c’est ce que Dieu veut. Femme d’écoute, de silence et d’humilité, elle enseigne à ses filles spirituelles par son exemple et par sa parole.
« Faites toutes la volonté du bon Dieu. Soyez simples, n’ayez qu’un désir : celui d’être uniquement ce que Dieu veut et de faire sa volonté telle qu’elle se présente. »
À chaque instant elle revit son « oui » initial dans l’abandon à la Providence et dans la confiance en Marie.