LA VIE CHEZ-NOUS

118 ans de présence à Saint-Joachim

Le 25 septembre 2022 avait lieu une belle fête de reconnaissance pour les 118 ans de présence des Sœurs de Notre-Dame du Perpétuel Secours à Saint-Joachim. À cette occasion sœur Micheline Veilleux nous rappelait un brin d’histoire de cette belle mission.

En 1904, les premières religieuses arrivent à Saint-Joachim pour faire l’école aux enfants. Elles sont d’abord logées dans une maison de pierre datant de 100 ans. Était-ce présage de la durée de notre mission à Saint-Joachim ? Puis elles passent de la maison de pierre à un premier couvent en 1922, pour ensuite demeurer dans une plus vaste école en 1954, école détruite par un incendie l’année suivante puis reconstruite.

Pendant quatre-vingt-sept ans, elles accomplissent leur mission d’enseignement. Surnommées « femmes de toutes les besognes », les sœurs ne se contentent pas de leur travail d’enseignante; elles s’affairent aux travaux ménagers et s’impliquent dans la paroisse et à l’église. On les voit s’activer dans la préparation aux sacrements, la liturgie, le chant, la formation des enfants de chœur, le groupe de prière…

Puis en 1991, les sœurs quittent la paroisse. Plus de cent quarante-six sœurs ont œuvré dans l’éducation de 1904-à 1991. Mais voilà que cinq ans plus tard, en 1996, on demande à nouveau des sœurs pour la pastorale. Quatre répondent à l’appel. Parmi elles, sœurs Alice Roy et Angèle Blouin assurent pendant 26 ans ce service. Elles actualisent notre charisme de présence amoureuse et compatissante à travers la musique et le chant, l’animation des messes, les Brebis de Jésus, la visite aux malades, l’écoute et l’accueil des gens de la paroisse et les touristes venus d’un peu partout… Sœur Angèle Blouin est la dernière à laisser le milieu et, en ce jour de reconnaissance, les paroissiens tiennent à souligner sa contribution.

C’est une page d’histoire qui se tourne pour les gens de Saint-Joachim et pour la congrégation. Merci à vous gens de Saint-Joachim. De beaux souvenirs resteront gravés dans nos cœurs.