LA VIE CHEZ-NOUS
L’arbre de vie de Virginie Fournier
Virginie prend racine chez les Fournier.
Déjà à trois ans, elle jouit de ses racines cachées.
Une grave insolation la poursuit toute sa vie.
Très tôt, elle s’apprête à vivre de grands défis.
Le Seigneur veille sur elle et protège sa petite Virginie.
De santé fragile, elle passe à travers ses études.
Elle cultive son désir d’être religieuse comme d’habitude.
À trois reprises, elle tente de devenir religieuse.
Les diagnostics médicaux la rendent très malheureuse.
Le Seigneur la soutient dans ses nuits douloureuses.
Le vent de tous ces événements la ramène à la maison.
Son travail dans les différents domaines lui sert de formation.
Des vents subits et violents ébranlent de nouveau sa foi.
Les rencontres du curé Brousseau la mettent dans un désarroi.
Le Seigneur greffe sa quête de Dieu sur Lui et entend sa voix.
Le 28 août 1892, elle répond à l’œuvre du chanoine Brousseau.
Elle pose en son être l’acte-fondateur, quoi de plus beau!
Ses racines profondes percent le sol de de la congrégation.
Sous sa gouvernance, le cri de la terre des pauvres prend mission.
Le Seigneur l’assiste dans ses nouvelles fonctions.
Ses racines solides et fortes affrontent plusieurs tempêtes.
Confiante en la Providence elle fait appel à son Maître.
Une femme habitée par la volonté de Dieu et totalement donnée.
Elle est aussi une femme d’écoute et d’une grande humilité.
Le Seigneur protège son œuvre depuis cent-vingt-neuf années.
Il faut bien se le dire, elle porte une lourde croix.
Nous ne pouvons entrer dans son mystère de foi.
Mère Virginie, merci de ramifier l’arbre de la congrégation.
Grâce à vous, il se multiplie encore dans diverses régions.
Le Seigneur récompense tous vos fruits de compassion.
Angèle Blouin