RACONTEZ-NOUS
C’est en visitant le site web de la congrégation des sœurs NDPS que de beaux souvenirs sont remontés à la surface…
En effet, en 1957, j’ai eu la chance de faire un stage de trois mois et demi à l’école ménagère de Sainte-Germaine. À cette époque, l’école accueillait trois groupes par année et les jeunes femmes provenaient de toutes les régions du Québec.
Cette formation constituait une préparation à ma future vie familiale. J’y ai appris la couture, le tissage, l’art culinaire et le tricot. Il y avait également une partie théorique de tenue de maison, pédagogie familiale et morale et des conférences sur des sujets touchant la vie familiale.
J’ai travaillé très fort pour tout apprendre en si peu de temps ! Heureusement, la formation était fort bien encadrée par la discipline et la rigueur de la directrice, sœur Ste-Denise. Aussi, le talent pédagogique des sœurs St-Gilbert, St-Paul-de-Rome, Marie-de-Galilée et Marie-de l’Incarnation m’ont permis d’atteindre de beaux résultats. Ce que j’y ai appris m’a servi toute ma vie et est toujours très utile encore aujourd’hui, dans la vie de tous les jours.
Même si nous avons travaillé très fort, nous avons aussi pris le temps de nous divertir ! Nous avons organisé quelques pièces de théâtre et nous nous sommes amusées à nous « déguiser » en religieuse ! En effet, sœur Marie-de l’Incarnation nous avait prêté un costume pour que chacune puisse prendre une photo souvenir.
Maintenant à la retraite, je garde, après toutes ces années, de doux souvenirs. Même si la formation ne durait que trois mois et demi, je me suis liée d’amitié avec certaines femmes que j’ai eu l’occasion de revoir à quelques reprises. L’entraide, le partage et les confidences ont été très présents durant cette période de ma vie.
J’aimerais rendre hommage à la communauté NDPS qui nous a transmis un savoir si précieux. Ces religieuses ont permis à de nombreuses femmes de ma génération d’offrir à leur famille un environnement sain, où les valeurs chrétiennes sont parties prenantes de la vie quotidienne.
Merci chères sœurs…
Lise Grégoire