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L’ère de l’enseignement ménager

7_Étudiantes, école ménagère Brousseau, Saint-Damien
Étudiantes, école ménagère Brousseau,
Saint-Damien

 

8_Exposition des oeuvres, école ménagère Sainte-Germaine
Exposition des œuvres, école ménagère Sainte-Germaine

 

À Saint-Damien, l’histoire des arts ménagers existe depuis les débuts de la fondation. Très tôt, les orphelines et les pensionnaires sont initiées à la couture, au tricot, à la broderie, etc. En 1920, elles emménagent dans le pavillon d’été des sœurs missionnaires. L’établissement devient l’école ménagère du Sacré-Cœur. En plus des diverses matières du cours classique, le programme les prépare à assumer les responsabilités au foyer.

En 1939, poursuivant l’œuvre déjà amorcée, la communauté fonde l’école ménagère Brousseau qui devient Institut familial en 1952. Surnommée « école de bonheur », le programme régulier de quatre ans combine la culture intellectuelle, la formation spirituelle et familiale. L’objectif premier de l’institut est de préparer les jeunes filles à être des « femmes dépareillées », féminines, pieuses, instruites et sachant tenir maison. Le second objectif est de former des « apôtres de l’éducation familiale » et des enseignantes spécialisées.

À partir de 1940, un parcours s’adressant aux candidates à la vie religieuse est offert à l’école Notre-Dame des Anges. Elles bénéficient de la même formation que leurs consœurs des écoles ménagères régulières avec une attention particulière à la vocation.

En 1949, l’école ménagère de Sainte-Germaine (Lac-Etchemin) propose un cours abrégé intensif s’étendant de trois mois et demi à quatre mois. Le programme s’adresse aux jeunes femmes se préparant au mariage. On y enseigne la couture, l’art culinaire, le tricot, la broderie, le tissage et la chapellerie.

Puis, en 1958, la communauté introduit un cursus académique d’une durée de deux ans, à l’école des Arts familiaux de Saint-Damien. L’enseignement est orienté vers la vocation familiale. Ce cours répond à une consigne donnée par le pape Pie XII : « Unir toutes les forces vives vers le sauvetage de l’éducation féminine et familiale ».

À la fin des années 1960, les sciences familiales s’inscrivent dorénavant dans les programmes académiques du secondaire public. Progressivement, les portes se ferment sur l’ère des écoles ménagères.