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Supérieures générales depuis la fondation

SERVANTES DU SEIGNEUR ET SERVANTES DE SES SŒURS

Les supérieures générales exercent un service d’amour en constante référence au Christ « venu non pas pour être servi, mais pour servir et donner sa vie. » (Mc 10,45)

Sœur Saint-Bernard (Virginie Fournier)
1895-1898

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Fondation

Sœur Saint-Bernard fonde la congrégation en 1892. Elle établit les bases de la communauté et, avec le fondateur, elle rédige les premières constitutions. La communauté est reconnue civilement le 12 janvier 1895. Le premier conseil général est formé le 4 mai 1895 et la fondatrice est élue supérieure générale.

Religieuses, vieillards et orphelins habitent sous le même toit. Sœur Saint-Bernard soigne les malades, enseigne aux enfants, accompagne ses sœurs et leur insuffle le zèle missionnaire. De 1892 à 1898, des écoles dédiées à l’enseignement primaire s’ouvrent aux religieuses dans neuf villages. Une courte expérience est tentée dans un hôpital pour alcooliques.

À la fin de son mandat, en 1898, la communauté compte 54 professes, 24 novices et postulantes. La fondatrice continue d’apporter son aide dans les services communautaires. Elle vit ce qu’elle enseigne à ses filles : « Mes sœurs restons petites, effaçons-nous. »


Sœur Sainte Marie-Madeleine (Mélanie Gosselin)
1898-1904

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Austérité

En 1898, sœur Sainte-Marie-Madeleine prend les rennes de la jeune congrégation, résolue de garder intact les règlements et les constitutions.

Elle répond à la demande d’ouverture de huit nouvelles missions d’enseignement primaire à Saint-Cyrille (L’Islet), Saint-Henri de Lévis, Village Huron, Saint-Basile, Saint-Flavien, Château-Richer, Saint-Odilon, école du Bas-Château (Château Richer), et trois autres à Saint-Damien (sur la Grande Route, au Lac Vert et à la Pointe-Lévis). Elle est l’instigatrice du premier hospice pour les personnes âgées et pauvres. La construction de l’hospice Saint-Bernard commence en 1903 et deux ans plus tard les vieillards y trouvent un logis et des sœurs toutes dévouées envers eux.


Sœur Saint-Jérôme (Marie-Aurélie Paradis)
1904-1910

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Assouplissement

Religieuse au cœur bienveillant et compatissant, sœur Saint-Jérôme est nommée supérieure générale en 1904. Sa première tâche est d’assouplir le règlement communautaire. Les sœurs et le fondateur trouvent en elle réconfort et soutien lors de l’incendie qui ravage le couvent en 1905.

Pendant son mandat, les constitutions sont révisées et imprimées en 1908. Au cours de cette même année ont lieu les premiers vœux perpétuels : 63 sœurs prononcent leur engagement définitif dans la congrégation. Le développement apostolique se poursuit au rythme des entrées. Douze fondations nouvelles, dont l’orphelinat des garçons et l’école ménagère agricole de Saint-Damien, voient le jour.


Saint-Isidore (Anna Laflamme)
1910-1919

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Reconnaissance canonique

Femme de charisme, sœur Saint-Isidore fait preuve d’une maternelle bonté envers ses sœurs et particulièrement pour la fondatrice. On la reconnaît comme une pierre d’assise pour le développement de la vie communautaire.

Elle stabilise les lieux de mission et ouvre trois autres maisons d’enseignement dans la région. La tuberculose et la grippe espagnole frappent durement la communauté. Plus de trente sœurs, dont dix-sept de moins de 30 ans, décèdent durant la décennie de 1910-1920.

Sous son mandat, la congrégation est canoniquement approuvée en 1915. Le livre du coutumier est révisé pour s’harmoniser avec les constitutions.

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